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Présentation

Qu’est-ce que l’éthique et en quoi les archéologues sont-ils concernés ?

L’éthique appliquée à l’archéologie est une façon de nous comporter vis à vis de notre objet d’étude, de nos pairs et des différents acteurs avec lesquels nous sommes amenés à interagir (hommes politiques, journalistes, populations voisines des sites, grand public). Une pratique professionnelle éthique requiert un questionnement réflexif, depuis l’élaboration des problématiques de recherche jusqu’à la publication et la médiatisation des résultats, en passant par le processus de fouille.

Les archéologues sont aujourd’hui confrontés à de nombreuses questions éthiques dans leur pratique quotidienne : contextes difficiles (dictature, guerre, pauvreté, territoires revendiqués), contraintes économiques, (dé)réglementations de l’archéologie et concurrence, archéologie funéraire, relation entre archéologues et populations autochtones ou locales, relation entre archéologues professionnels et archéologues amateurs, bonnes pratiques de publication, médiatisation des résultats, etc.

Il paraît essentiel de réfléchir sur notre profession, notre statut et notre position en tant que profession culturelle et scientifique dans le monde actuel. Les archéologues anglo-saxons semblent davantage sensibilisés à l’éthique mais leur approche est propre à leur histoire et ne peut être transposée telle quelle dans tous les pays. En effet, dans beaucoup de pays européens l’archéologie est marquée par des traditions nationales diverses, que ce soit dans les relations avec les communautés, la déréglementation ou encore le statut des religions. Ces trois points permettent de penser qu’il serait légitime de développer une approche spécifique de ces questionnements en France et en Europe, afin d’apporter une autre vision de l’éthique en archéologie. Ces deux journées de conférence et de discussions sont un premier pas ; elles visent tout d’abord à montrer l’importance de l’éthique en archéologie en présentant la variété des sujets à traiter et, d’autre part, à faire émerger de nouveaux questionnements et de nouvelles réponses parmi les chercheurs et les étudiants.

Ce colloque a été publié en 2019 dans un numéro spécial de la Revue canadienne de bioéthique.

 

Traduction simultanée anglais-français et français-anglais le jour J.

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Comité d'organisation

Béline Pasquini, doctorante en archéologie (page perso)

Ségolène Vandevelde, doctorante en archéologie (page perso)

Comité scientifique

​Pascal Butterlin, professeur d'archéologie (page perso)

Xavier Delestre, conservateur général du patrimoine (page perso)

Christian Gates-St-Pierre, professeur adjoint d'archéologie (page perso)

Anne Lehoërff, professeur d'archéologie, vice-présidente du CNRA (page perso)
Christophe Petit, professeur d'archéologie (page perso)
Hara Procopiou, professeur d'archéologie (page perso)
Boris Valentin, professeur d'archéologie (page perso)

François Villeneuve, professeur d'archéologie, directeur de l'UMR 7041 ArScAn (page perso)
 

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